Novembre 2013. Dans une école primaire en région parisienne.

8H 30 : La maîtresse, type suédois, fait appliquer les nouveaux programmes. Une bande de mioches écervelés, portant l’uniforme (une sorte de blouse bleu avec le logo Qatar Investment), répètent en coeur « Je zlatane, tu zlatanes, il zlatane, nous zlatanons… ».

10h : Récréation. L’assistante d’éducation jette un ballon aux gamins qui s’empressent d’y jouer. On entend des « ouais moi j’suis Ibra », « non allez c’est moi Ibrahimovic », « t’as vu comme j’l’ai zlatané le gardien »…

10h30 : Un peu d’artistique. La Joconde façon Zlatan est analysée. Intervention du si réputé critique d’art Mino Raiola.

11h45 : Les enfants se dirigent à la cantine du magasin IKEA, à proximité. Njut !

13h30 : Bernard Pivot vient en classe proposer sa fameuse dictée. Voilà ce qu’on peut lire sur le cahier d’un élève « Dent le klaciko, Le PS jet a zlatanez l’eau aime… »

14h30 : Lecture à voix haute. L’enseignante fait lire la page 10 de la célèbre autobiographie « Moi, Zlatan Ibrahimovic », prix littéraire.

15h30 : L’école prend fin. 20 minutes de détente où les gamins lobotomisés jouent à Fifa 13. L’accompagnement éducatif démarre. Soutien en géographie où l’on présente la Suède, Malmö, les différentes villes où Zlatan a exercé son talent.

16h30 : Les parents viennent récupérer leur progéniture à toute vitesse pour filer au Parc.Y’a match ce soir…

 
 
 

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